Les retards de paiement sont un fléau qui affecte particulièrement les PME (99% des entreprises en France, 45% du salariat en France, 22% du C.A. en France), mettant en péril leur trésorerie et parfois même leur survie.
La tentation est donc grande de recourir à des méthodes coercitives pour obtenir son dû, afin de survivre en tant que petite entreprise. Pourtant, la menace et le recouvrement agressif ne font qu’envenimer les relations commerciales à long terme.
Plutôt que d’opposer créanciers et débiteurs, ne devrions-nous pas chercher à construire des partenariats basés sur la confiance et l’empathie ?
Cela commence par une meilleure communication en amont des collaborations. Prenons le temps de comprendre les contraintes de chacun et d’établir des conditions de paiement réalistes et mutuellement bénéfiques.
Bien sûr, le respect d’un délai maximum de 30 jours reste essentiel pour préserver la santé financière des entreprises et L’Union Européenne (UE) ne s’y trompe pas.
Mais au lieu de brandir la menace de sanctions, pourquoi ne pas valoriser les bons payeurs par exemple ? Des incitations positives comme des remises pour paiement anticipé peuvent encourager de meilleures pratiques et ce n’est pas compliqué à imaginer quand une entreprise est capable d’abandonner une partie de sa créance …
N’oublions pas que derrière chaque facture et derrière chaque collaboration professionnelle, il y a des personnes et des projets. En cultivant l’empathie et le dialogue, nous pouvons créer un écosystème économique plus sain et plus durable pour tous.
hashtag#DélaisDePaiement hashtag#RelationsCommerciales hashtag#Confiance hashtag#PME hashtag#indépendants